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HAKUNA MATATA
HAKUNA MATATA
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8 février 2007

Rencontre

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Cet après-midi, nous partons plus tôt pour aller visiter un village massaï. En chemin, nous rencontrons un éléphant, énorme, au milieu de la piste, marchant sur nous. De chaque coté, le marécage, impossible donc de s'y aventurer avec le minibus. Peter fait vrombir le moteur pour effrayer l'animal et le forcer à descendre lui dans le marécage. L'éléphant s'arrête, inquiet... il nous fixe, agite les oreilles, secoue la tête et reprends sa marche vers nous. Nouveau coup d'accélérateur. Monsieur éléphant stoppe net, fait quelque pas en arrière, se met légèrement de coté, agite sa trompe... puis reprends sa marche.
J'ai encore en tête la discussion que j'ai eu hier avec Peter. Je lui demandais si les lions représentaient un danger pour les touristes : il leur serait si facile de sauter sur un véhicule, d'entrer par le toit ouvert et de faire son apéritif d'une petite japonaise chétive, son repas d'un américain grassouillet et son dessert d'une française parfumée ! Il m'a alors répondu que cela n'était jamais arrivé et que les lions n'étaient pas dangereux tant qu'on restait à l'intérieur des véhicules. En revanche, il m'a expliqué que l'animal le plus dangereux était l'éléphant et que personnellement, il avait vu par trois fois des éléphants charger un véhicule et au moins une fois piétiner et tuer ses occupants.
Vrombissement de moteur. L'éléphant fait mine de s'écarter du chemin, se dirige vers le marécage, puis, voyant que le champ est plein d'eau, se ravise et revient au centre de la piste et continue sa marche vers nous. Il n'est plus maintenant qu'à une dizaine de mètres. Je suggère alors à Peter de faire marche arrière. Nous franchissons un petit pont de pierre qui marque la fin du marécage. L'éléphant satisfait traverse à son tour le pont, puis gagne le champ, passant à quelque mètres seulement de nous. Il va rejoindre un groupe s'ébattant joyeusement dans l'eau un peu plus loin. Nous en profiterons au retour. Cela sera l'occasion de quelques magnifiques photos avec le Kilimandjaro en toile de fond.

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Commentaires
J
OUF J'AI EU CHAUD ! ça doit être a la fois engoissant<br /> et en même temps un moment unique.
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